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De la misogynie dans la réforme de la fiscalité

La sénatrice pense que les divorcées seront plus impactées par la réforme

La sénatrice pense que les divorcées seront plus impactées par la réforme - Fotolia

La réforme fiscale, au-delà du caractère injuste qu’elle revêt selon le PS, apparaît également « misogyne » et « machiste », décrit la sénatrice socialiste Nicole Bricq au Parisien. En cause, la plus forte taxation du droit de partage, qui nuit par ricochet d’abord aux divorcées.

Alors que l’ISF est allégé et le bouclier fiscal supprimé, les droits de succession, la fiscalité de l’assurance-vie en cas de décès ou encore le droit de partage sont eux davantage taxés. Ce passe de 1,1 à 2,5 %, ce qui agace pour le moins l’élue. Ne mâchant pas ses mots, elle estime la réforme « misogyne » et « machiste », car les femmes seront les premières concernées.

En effet, dans les trois quarts des divorces, elles obtiennent de fait la garde des enfants et la jouissance du domicile conjugal. Ce qui revient à créer une créer une charge supplémentaire, et risque d’influencer les couples à rester dans l’indivision afin de ne pas avoir à payer de surtaxe, analyse L’Express.

Léo Monégier