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Fiscalité immobilier

Investissement locatif : l'aide fiscale à la rénovation saluée par les agents immobiliers

La Fnaim salue l'aide fiscale à la rénovation des logements

La Fnaim salue l'aide fiscale à la rénovation des logements - Thomas Coex - AFO

Un avantage fiscal pour les acquéreurs de logements anciens qui profitent de l'opération pour faire des travaux a été mis en place au 1er janvier. Ce dispositif vise à "revitaliser les centres anciens de petites villes", affirme le président de la Fnaim, principale fédération des agents immobiliers.

La Fnaim, première organisation des intermédiaires de l'immobilier français, a salué l'aide fiscale à la rénovation des logements anciens qui est entrée en vigueur le 1er janvier. "Je salue la mesure Denormandie, il y a peu de ministres qui ont compris que le marché de l'ancien était tout aussi important que le neuf", s'est félicité le président de la Fnaim Jean-Marc Torrollion, à l'occasion de la présentation d'un bilan annuel du marché immobilier.

Adoptée par les parlementaires dans le cadre du budget 2019 après avoir été proposée par Julien Denormandie, cette aide consiste en un avantage fiscal pour les acquéreurs de logements anciens qui profitent de l'opération pour faire des travaux, à condition qu'ils s'engagent à louer le bien. "C'est un levier très intéressant pour revitaliser les centres anciens de petites villes. Ce dispositif devrait trouver son public, notamment des investisseurs déjà propriétaires dans les villes en question, proches et directement concernés", a-t-il ajouté.

"Regain d'intérêt dans l'ancien"

L'avantage fiscal Denormandie concerne plus de 200 municipalités retenues dans le plan gouvernemental "Action coeur de ville", destiné à mobiliser plus de cinq milliards d'euros pour ranimer les centres de villes moyennes frappées par la baisse d'activité voire la désertification.

La Fnaim a calculé les rendements d'investissements locatifs dans six de ces villes - Carcassonne, Auxerre, Pau, Voiron, Saint-Nazaire et Grasse -, ils sont tous supérieurs à 5%. Ces agglomérations disposent en général d'une réserve conséquente de logements à rénover. Pour Pau, Saint-Nazaire ou Grasse par exemple, plus de la moitié des copropriétés ont été construites avant 1974.

"Ce regain d'intérêt pour l'ancien est d'autant plus pertinent que l'activité dans le neuf s'essouffle", les chiffres de la construction s'annonçant en déclin pour 2018, a conclu Jean-Marc Torrollion.

(Avec AFP)

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