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Fiscalité immobilier

L'assurance habitation va coûter plus cher en 2018

L'assurance habitation va enregistrer une hausse des tarifs.

L'assurance habitation va enregistrer une hausse des tarifs. - Boris Horvat - AFP

L'an prochain, l'assurance habitation devrait prendre jusqu'à 2%. Dans la même veine, l'assurance auto va aussi augmenter.

Les assurances de véhicules et de logements vont coûter plus cher en 2018 en France. Pour 2018, "nos projections en automobile, c'est une hausse comprise entre 2% et 3%", avance auprès de l'AFP Cyrille Chartier-Kastler, président du cabinet d'études Fact & Figures. "Sur l'habitation, notre hypothèse est d'une hausse moyenne de 1% à 2% seulement (...) c'est un ralentissement". Dans la même ligne, le courtier en crédit Meilleurtaux table sur des hausses respectives de 3% et 2% pour les primes en automobile et en habitation l'an prochain.

Les tarifs de l'assurance logement devraient continuer à refléter la hausse du coût de la main-d'oeuvre lors des réparations. Côté météo, les assureurs soufflent, après une année 2016 marquée par des inondations en région parisienne. Car si 2017 a vu passer les ouragans Irma et Maria en outre-mer, la météo a été calme en métropole.

Le pli de la loi Hamon

La MACSF va augmenter de 5% ses tarifs en assurance habitation l'an prochain. Sur les véhicules, elle va relever de 2% ceux des nouveaux contrats, mais geler le niveau des primes existantes. Parmi les autres mutualistes, la Matmut va à l'inverse geler ses tarifs en habitation et les relever de 2,7% en automobile. La MAIF va les augmenter de 1,2% en habitation et de 2% en automobile. Sur le reste du marché, Allianz France prévient que les tarifs augmenteront de plus de 3% en habitation l'an prochain et s'abstient de communiquer sur l'automobile.

Les assureurs continuent à prendre le pli de la loi Hamon de 2014, qui permet à tout moment de changer de compagnie après la première année d'un contrat. "Cela fait deux ans qu'ils se serrent la ceinture sur les augmentations (de tarifs) pour contenir leurs parts de marché", estime dans une note Christophe Triquet, spécialiste des assurances chez Meilleurtaux.

Avec AFP.

D. L.