Mouais...
Bah déjà, que tu ne voies rien, pourquoi pas, mais ce n'est donc que toi qui ne voit rien...
Ensuite, il n'y a que toi qui y voit le moindre "problème" ou non...
Pour faire simple, la différence entre des valeurs mobilières et immobilières est assez abyssale.
Aussi, ne vais-je pas te l'expliquer, mieux vaut que tu ailles de toi-même t'en informer, il y a surement des sites spécialisés pour ça...
Pour ce qui est de la différence de "déduction", là aussi, c'est assez évident :
En tant que particulier, tu vas donc acheter, toi, et toi seul, et à ce titre, tu "déduiras", oui, mais en étant donc plafonné, à 10600€ si je me rappelle bien (à vérifier)...
En comparaison, avec une SCI, c'est justement la SCI qui achète, et pas toi, donc, même si celle-ci sera aussi "plafonnée", elle ne le sera pas elle-même, mais au travers du nombre de ses associés, puisque c'est une société, et une société fiscalement "transparente"...
Les "revenus" de la SCI sont imposables dans l'imposition des associés, les déficits fonciers sont imputables aussi dans les impositions des associés... 
Exemple : une SCI détenue par 4 associés à 25% de capital chacun
Un seul emprunt supporté par la SCI
Un plafonnement, mais multiplié par le nombre de ses associés, donc un plafonnement de "déduction" bien supérieur à celui d'un simple "investisseur" particulier qui, lui, ne pourra "déduire" qu'à la hauteur de son seul et unique "plafond" personnel...
Si tu es dans une opération financée par un emprunt qui génère 40000€ d'intérêts par an à rembourser, in fine ou non, en tant que particulier, tu "plafonneras" en te créant un déficit fiscal sur tes revenus fonciers à hauteur de 10600€ maximum... en gros...
Dans la même configuration, cette SCI détenue par 4 associés à 25% de capital chacun, chacun des 4 associés pourra "déduire" jusqu'à 10600€ chacun de ses "revenus" foncier également...
Donc, la SCI permettra de "déduire" pleinement 40000€ d'intérêts, in fine ou non, alors que toi, particulier, simple "investisseur", non, tu ne pourras déduire que ton plafond personnel, le reste étant "reportable", mais vu que les années suivantes, tu auras les intérêts également suivants à "déduire", tu y perdras en "déduction" par rapport à une SCI...
Pour les successions et donations, lorsque tu compares les deux et ne trouves pas de différences, tu es plus que "courtois", là... 
Libre à toi de donner de ton vivant de l'immobilier, mais va falloir que tu donnes l"ensemble lui-même du bien, soit en pleine propriété, soit en nue-propriété, ou en usufruit...
Alors qu'une SCI te permettra de ne donner qu'un nombre de parts sociales de ton choix, pour le montant de ton choix puisque ce sont donc des valeurs mobilières, et non immobilières, et en le faisant très simplement; le tout dans le plafond fiscal autorisé pour que ce soit net d'impots de surcroit...
Ce que tu ne pourras donc aucunement faire à l'identique en tant que particulier "investisseur" qui, lui, donnera un bien immobilier, ce qui veut dire notaire obligatoire, et droits à payer puisque tu dépasseras la plupart du temps les plafonds autorisés par la législation fiscale traitant des donations entre vifs... 
Et le principal intérêt d'une SCI est souvent fondé sur ce principe de "transmission" aux "héritiers", et en le faisant tout en souplesse et sécurité pour tout le monde :
Les darons associés de la SCI, peuvent avoir intégrés leurs gamins également comme associés, ou seulement l'un d'eux, voir de parfaits étrangers et pas leurs gamins (histoire de les "déshériter" bien gentiment...
), le tout en gardant le contrôle total de la SCI (pour ne pas être éventuellement spoliés de leur vivant comme cela arrive bien plus souvent qu'on ne le croit...) ainsi que les revenus générés par la SCI dont ils ne "donnent" que la nue-propriété des parts sociales en gardant pour eux-mêmes et leurs vieux jours l'usufruit, et donc les revenus, de celles-ci... 
Les darons leur donnent ensuite à chacun d'eux un nombre de parts, net d'impôts, le restant seulement de ces parts qu'ils détenaient encore au capital sera ensuite transmis à la succession lorsqu'ils ne seront plus là, les gamins, ou parfait étrangers à la "famille", ne payeront alors que des nèfles en droit de successions, et sur des valeurs mobilières, pas immobilières...
Et un particulier "simple investisseur" ne pourra pas le faire, lui...
Une SCI est donc, dans ce genre de configuration, un avantage non négligeable et indiscutable... 
A+