Mobilisation des anti-éoliens dans le Calvados
Une centaine de pylônes - parmi les 600 que le gouvernement souhaite implanter entre la baie de Somme et la Loire-Atlantique - sont dans la ligne de mire des associations de protection des plages du débarquement. Selon Le Parisien et l’association Port Winston-Churchill, une procédure a été lancée afin d’inscrire les plages du débarquement au Patrimoine mondial de l’Unesco. Une action qui rendrait impossible tout projet de construction de parcs d’éoliennes offshore à proximité de ces sites. Ces fermes offshore sont prévues pour alimenter en électricité deux millions de personnes.
Une rente de 3 millions d’euros
Mais le projet n’a pas que des détracteurs, le conseil général du Calvados avance des arguments économiques pour justifier l’installation des parcs. Ils représenteraient en effet une redevance annuelle de trois millions d’euros pour le département. Selon Thierry Masson, le directeur général adjoint chargé de l’environnement du conseil général, cité par Le Parisien, « mieux vaut un gros projet en mer, dont l’impact visuel depuis la côte sera quasiment nul pour des lieux de mémoire, que de multiples petits projets d’éoliennes sur terre ».