Questions à Claude Girard, Directeur de l’agence Immo-France La Baule
Il reste dynamique mais plus posé, avec une tendance à la stabilisation depuis janvier et, parfois, la possibilité de négocier légèrement la somme proposée. Ainsi, les prix de certains biens en vente depuis plus de six mois ont pu finalement être négociés à la baisse de 20 %. Par ailleurs, il est actuellement évident que le marché immobilier de La Baule n'est pas à son juste prix. La déception des acquéreurs lors des visites en constitue la preuve. Qui tire ce marché vers le haut ? Ce sont essentiellement les Parisiens ou des personnes aisées attirées par l'aura de La Baule. Quant aux étrangers et aux Britanniques en particulier, ils préfèrent la Bretagne-Nord, plus authentique à leurs yeux. La Baule reste un marché vendeur. En face de chaque offre, il n'y a pas moins de cinq demandes potentielles ! Et, dans des zones très recherchées comme la pointe de Penchâteau, attendre deux ans avant de trouver le bien qui convient n'a rien d'exceptionnel. Propos recueillis par Anne Michel