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Prix immobilier

Un marché encore accessible

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La capitale de la Franche-Comté affiche des prix assez sages.

Mais les communes de l'ouest profitent de l'essor de la région et de la venue du TGV Rhin-Rhône.

Ville fortifiée traversée par le Doubs, Besançon affiche des prix raisonnables. Au cours des six dernières années, la hausse de l'immobilier s'est établie à moins de 65 % selon les derniers chiffres de la Fnaim, alors que de nombreuses communes ont progressé de plus de 100 % en cinq ans ! Et les experts interrogés prévoient une stabilisation du marché bisontin à moyen terme (lire interview page ci-contre). Au deuxième trimestre 2006, le prix moyen s'affiche ainsi à 1 885 euros le mètre carré. Le centre historique, situé à l'intérieur de la boucle de la rivière, constitue un bel ensemble architectural doté de nombreux monuments. Besançon a d'ailleurs été classée « ville d'art et d'histoire » en 1986. De plus, la commune bénéficie de nombreux espaces verts (400 hectares de parc, jardins...) et la citadelle pourrait être classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. En plein coeur de la cité, les biens se négocient souvent au-delà de 2 000 euros, notamment pour les appartements situés sur les bords du Doubs. Mais le centre proprement dit est assez petit et Besançon s'est progressivement étendu. Six cantons forment le tout, avec des prix assez variables (de 900 à 2 000 euros le mètre carré). Les quartiers de la première couronne (Butte, Chaprais, Clemenceau) restent toujours très recherchés : la fourchette des prix, dans l'ancien, s'établit entre 1 700 et 2 000 euros le mètre carré. Du neuf dans plusieurs cantons L'ouest et le nord de Besançon disposent encore d'un bon potentiel de progression, avec la création d'une zone franche urbaine, qui devrait soutenir l'activité de la région, et l'arrivée du TGV Rhin-Rhône, prévue pour 2010 dans la commune d'Auxon-Dessus, à environ 5 kilomètres de Besançon. Plusieurs ZAC sont également en cours, notamment dans le quartier Saint-Claude. Tous ces projets expliquent que l'on assiste à la réalisation de nombreux programmes neufs. Promogim, notamment, commercialise plusieurs immeubles dans les différents cantons, dont une partie en investissement locatif. Avec plus de 20 000 étudiants, la demande pour les petites et moyennes surfaces reste donc soutenue.

Sophie Liotier

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