L'immobilier bordelais se maintient

305 000 €. Tel est, selon le dernier décompte des notaires de Gironde, le prix médian d’une transaction immobilière au sein de l’agglomération bordelaise. Soit un niveau en hausse de 6,6 % sur un an et de pas moins de 22 % sur les cinq dernières années. Une conséquence du dynamisme économique de la Belle endormie qui n’a, décidément jamais aussi peu mérité son surnom qu’aujourd’hui.

Les quartiers les plus prisés restent le centre-ville et les quartiers en lisière des boulevards, qui restent activement recherchés, comme le note Patrice Lalanne, responsable de l’agence Lalanne Immobilier. « Mais c’est également le cas de la proche banlieue ouest, comme Mérignac, Pessac ou Talence ». L'ensemble forme un marché « assez étroit », où « les prix restent soutenus ».

A l’inverse, Marche-Immo.com, site du Crédit Foncier, note que « dans les quartiers moins recherchés ou mal desservis, la tendance commence à s'orienter à la baisse ». Une baisse encore légère, plus ou moins marquée selon les prestations et la localisation des biens.

Quelques exemples de transaction

Echoppe de 140 m² avec jardin, du côté de la barrière de Pessac, vendue pour 450 000 €, avec négociation de 6 %.

Maison en pierre de 140 m² dans le quartier de Caudéran, avec 140 m² de jardin et garage, vendue 530 000 € sans négociation.

T2 de 55 m² vendu loué dans le centre-ville, pour 160 000 €.