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Prix immobilier

Pas de baisse des prix de l'immobilier en vue à Bordeaux

Le "miroir d'eau", à Bordeaux

Le "miroir d'eau", à Bordeaux - dr

Avec des prix moyens constatés à Bordeaux de 2 635 euros par mètre carré, selon les données des Notaires, Bordeaux voit son marché immobilier toujours orienté à la hausse. Mais pour autant, le risque de blocage reste patent, tant les biens se raréfient dans le centre-ville de la préfecture de la Gironde.

Le marché immobilier de la perle d’Aquitaine reste globalement en bonne santé, tant ses quartiers continuent d'obtenir les faveurs des acquéreurs. Les secteurs Jardin Public ou des Chartrons restent des valeurs sûres pour acquérir dans du résidentiel de standing. Tout comme Caudéran, les quais de Bordeaux, Saint-Genès mais aussi « certains micro-secteurs sur Mérignac, Pessac, Bouliac, Le Bouscat », qui demeurent très prisés, estime-t-on au Crédit foncier.

Seule ombre au tableau, la pénurie de biens guette en centre ville. Le marché y est « ‘verrouillé’ : on ne constate que peu d’offre pour une forte demande », estime Loïc Chevrel, négociateur chez Century 21 étude Saint-Seurin. Non sans tirer profit de cette tendance, les propriétaires sont par conséquence enclins à être « toujours plus gourmands dans leur mise en vente », analyse le professionnel.

De 2 600 à 4 000€/m²

C’est dans le triangle d’Or de Bordeaux [regroupant le cours Clémenceau, l'Intendance et Tourny, NDLR] que l’on peut constater les prix les plus élevés, compris dans une fourchette qui part de 2 600 euros et peut aller jusqu’à 4 000 euros par mètre carré. Pour une maison en ville de 80 m², il faut compter pas moins de 300 000 euros. Et pour un appartement de 70 m², entre 300 et 350 000 euros dans le centre.

Côté demande, la clientèle reste aisée dans les quartiers centraux. Souvent des « familles bourgeoises », selon Loïc Chevrel, en quête d’une résidence principale ou d’investissement locatif. Le marché de la résidence secondaire a néanmoins pâti de la réforme de la fiscalité des plus-values immobilières. En effet, « de nombreuses transactions ont été freinées », conclut un agent immobilier du centre de Bordeaux.

Léo Monégier