Dijon, un marché morose

La préfecture de la Côte d’Or affiche 2 050 €/m² en juin 2014, en légère baisse (-0,67 %) sur un an. Un niveau de prix comparable à celui de la mi-2009, selon les chiffres des notaires de France.

Côté ventes, Dijon ne fait pas exception à d’autres villes de semblable taille en France : « la transaction est plutôt morose, nous avons peu de volumes de vente », déclare Miche Bard, responsable Orpi.

Même s’ils sont frileux, les acheteurs (primo-accédants et dans une moindre mesure investisseurs) restent présents sur le marché. Leur budget : 180-250 000 euros pour les premiers, 50-100 000 euros pour les seconds.

Les acquéreurs ciblent tout particulièrement le cœur de ville, un secteur que la municipalité a tenu à sauvegarder : développement des voies piétonnes, protection des immeubles anciens, ou encore restauration des monuments historiques et bâtiments publics. « Les quartiers résidentiels, et les appartements bien placés, par exemple dans le centre historique, continuent de marcher. Et particulièrement le quartier Victor Hugo, ou du côté du Parc », précise M. Bart.

Ce qui s'est récemment vendu à Dijon (Orpi) :

• -Appartement type 3, proche place Wilson. Vendu 183 000 €.
• -Maison 95 m² proche quartier du Parc . Vendue 200 000 €.
• -Studio 19 m² proche faculté. Vendu 50 000 €.