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Rebond de l'immobilier de bureaux grenoblois en 2010

Le quartier d'affaires, "Europole" à Grenoble

Le quartier d'affaires, "Europole" à Grenoble - dr

Le marché de l’immobilier d’entreprise à Grenoble est en forte hausse en 2010 par rapport à 2009. C’est ce que dévoile une étude réalisée par Fnaim Entreprises. La demande placée est ainsi passée de 38 300 mètres carré en 2009 à 67 899 mètres carré en 2010.

L’année 2010 aura été marquée par une forte remontée des transactions. Cependant l’étude prône la prudence quant au fait que la crise soit passée. En effet, elle précise que « bon nombre d’entreprises ont initialisé leurs projets en 2009 pour les conclure en 2010 ». De ce fait la plupart des transactions constatées au 1er semestre étaient sur ce schéma. Ce n’est qu’au second semestre qu’une légère reprise a vraiment été constatée, avec une amélioration du nombre des demandes.

Une demande dominée par les grosses structures

La demande a été « très largement dominée par les grosses et moyennes structures », spécifie le rapport de Fnaim Entreprises. 2010 apparaît alors comme une année exceptionnelle quant aux demandes de plus de 1 000 mètres carrés. En revanche, le rapport constate une baisse des demandes pour les PME concernant les surfaces inférieures à 200 mètres carré. Or ces demandes constituent habituellement le cœur de la demande locale. Ce qui amène le rapport à constater qu’en 2010, « seules les sociétés ayant une certaine taille avaient suffisamment de visibilité pour se développer ».

Un marché redynamisé

Un des facteurs ayant largement contribué à redynamiser le marché a été la baisse des valeurs, même si les prix des locaux « BBC », voire à « énergie positive » se situe dans des valeurs supérieurs à la moyenne du marché (présentation autour de 2 500 à 3 000 €HT/m²). Cette baisse a été importante au premier semestre, ce qui a permis aux entreprises en cours de négociation de concrétiser leurs projets plus facilement. Le second semestre a, quant à lui, marqué une stabilité des prix, voire une légère remontée car le stock facilement commercialisable s’est très largement appauvri.

Après une année 2010 marquée par un phénomène de compensation, la demande en 2011 devrait être légèrement moins forte, « les transactions devraient par conséquent être légèrement moindres mais demeurer proches des 45 000 m² » conclut le rapport.

Adèle Raiton