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Arnaque immobilière d'envergure à Grigny 2

Une arnaque d'envergure à Grigny

Une arnaque d'envergure à Grigny - dr

La deuxième plus grosse copropriété de France, à Grigny (Essonne) fait une fois encore parler d’elle. Après l’affaire de sa gestion, Le Parisien dévoile qu’une « mafia locale » s’en prend aux logements inoccupés par leurs propriétaires, pour les mettre illégalement en location.

Selon le quotidien, ils seraient une centaine à avoir été victimes de ce phénomène durant les seuls « six derniers mois ». Une « mafia locale », composée d’individus bien informés sur la vacance d’un logement (propriétaire absent, bien mis en vente, etc.), « n’hésite pas à fracturer les portes et à changer la serrure pour ensuite se muer en agents immobiliers (véreux) », relate Le Parisien. S’ensuit une pseudo-location du bien, généralement proposée à des personnes peu regardantes quant à la légalité de la procédure, en quête d’un toit dans l’urgence.

Une expulsion délicate

Une fois de retour dans leur logement, les propriétaires retrouvent l’appartement squatté. Et rencontrent toutes les peines du monde à déloger les occupants. Car si en théorie, les squatteurs peuvent être accusés de « violation de domicile » et être expulsés rapidement, l’intrusion doit être constatée dans les 48 heures et le logement ne doit plus être meublé. Passé ce délai, « la police ne peut plus intervenir directement et la victime devra engager une procédure qui peut prendre jusqu’à six mois ». Pour un coût estimé par le quotidien entre 2 500 et 5 000 euros.

Quant aux véritables malandrins, ils s’évanouissent dans la nature, une fois l’acte commis. Ces derniers disposant de « guetteurs » qui les alertent dès qu’il y a du mouvement autour du logement, précise le quotidien. Selon la police de l’Essonne, qui s'avoue impuissante, « la seule chose que l’on peut conseiller, c’est de ne jamais laisser son appartement vide » à Grigny 2.

André Figeard