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Benjamin Netanyahou refond l'immobilier israélien

Tel-Aiv, berceau de la contestation des indignés.

Tel-Aiv, berceau de la contestation des indignés. - Wikimedia

Face à la vague de protestation qui secoue actuellement l’Etat hébreux, notamment à cause de la flambée des prix de l’immobilier, le Premier ministre israélien a lancé une série de réformes. Mais elles sont jugées « insuffisantes » par la rue.

Lundi dernier, Benjamin Netanyahou avais promis « d’éradiquer au bulldozer la bureaucratie » pour amorcer de nouveaux chantiers. Le lendemain, les mesures sont annoncées mais les indignés, regroupés sous des tentes dans tout le pays, ne sont pas prêts de plier bagage. Pourtant, le Premier ministre a amorcé une profonde mutation du marché de l’immobilier en faisant « sauter les verrous freinant la planification et la mise sur le marché des logements », annonce-t-il lors d’une conférence de presse rapportée par l’AFP. Le « monopole » de l’administration foncière qui « libère aux compte-gouttes » les terrains à bâtir, s’est vu fortement critiqué par M. Netanyahou.

Des mesures en faveur des indignés… qu’ils jugent « insuffisantes »

Le mouvement des indignés est composé essentiellement de la classe moyenne et de la jeunesse du pays. Avec une augmentation de 55 % des prix des logements, ils étaient de surcroit les premières victimes. Ainsi, le Premier ministre israélien a annoncé la construction de 50 000 logements, dont 10 000 seront plus accessibles financièrement « avec l’aide du gouvernement ». Pour les jeunes, une mesure phare : une aide de l’Etat pour financer le coût des transports « afin qu’ils puissent facilement se rendre dans les universités ». L’ensemble de la réforme est jugé insuffisant puisque le syndicat des étudiants a affirmé « continuer la lutte ». Pour sa part, le Président du parti travailliste, Micha Harishb, estime que « le discours de Netanyahou n’offre pas de solutions réelles et durables ».

Maxime Laurent