Ces villes où les prix de l'immobilier sont les plus surévalués

La surchauffe des prix guette et le spectre de la bulle immobilière se fait de plus en plus sentir dans certaines villes mondiales. Plus précisément dans 12 des 15 auditées par la banque UBS, qui publie une étude sur le sujet.

Et ce sont Londres et Hong Kong qui survolent le classement, laissant voir les prix immobiliers les plus surévalués. Devant Sydney, troisième, Vancouver quatrième et San Francisco cinquième du classement, selon l'UBS Bubble Index. Amsterdam, Genève, Zurich, Paris et Francfort complètent quant à elles le top 10.

La BCE adoucit les prix

Ainsi, dans la capitale française, les prix ont baissé de 10% environ depuis le plus haut de 2011, mais ils restent en moyenne de 170% supérieurs au niveau de 1998. A Amsterdam, les tarifs ont chuté de 25% sur cette période, tandis qu'ils ont augmenté de 20% à Francfort.

Dans l'ensemble, excepté la capitale britannique, le Vieux Continent tend à s'éloigner progressivement de la zone à risque. Et c'est en partie grâce à l'action de la Banque centrale européenne (BCE), dont les mesures accommodantes comme le rachat massif de dettes, "ont été favorables jusqu'à maintenant", souligne la banque. Mais on reste loin de l'équilibre, qui n'est atteint que dans de rares villes américaines, à en croire l'étude. C'est le cas de New York et de Boston, tandis que l'immobilier de Chicago serait même sous-évalué.

En moyenne, après la crise des subprimes en 2008, les prix ont subi une correction d'environ 30% en moyenne dans ces métropoles internationales. Un ajustement qui faisait suite à une hausse de 130% des prix depuis les années 1990, rappelle la banque.

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