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Coupe du monde : Des problèmes de stade…

Le Lusail Iconic Stadium

Le Lusail Iconic Stadium - dr

La FIFA vient de choisir la Russie et le Qatar pour l’organisation des mondiaux 2018 et 2022. Des choix qui, au-delà de la polémique sur « les gros sous », débouchent sur des problématiques d’infrastructure et de respect de l'environnement.

Le Qatar, qui vient d’être choisi par la FIFA pour organiser la coupe du monde de football de 2022, accueillera dans son désormais célèbre Lusail Iconic Stadium supporters et footballers. D’une capacité de 86 250 spectateurs, cette structure à toiture rétractable, au nord de Doha, doit être livrée en 2019. Sur le papier, elle relève le défi d’être à la fois à haute performance énergétique, mais aussi capable de résister aux températures estivales très élevées au Qatar. Mais cela n'empêche pas les détracteurs de critiquer cette décision sur des considérations écologiques. Ainsi, le quotidien néerlandais AD dénonce le choix de la fédération : « Avec le Qatar, la Fifa a opté pour une attaque contre l'environnement : une coupe du monde dans des stades à l'air conditionné consommant énormément d'énergie ».

R. Abramovitch contacté pour « mettre la main à la poche »

C’est en terme d’infrastructures qu’une partie du problème du choix de la Russie pour 2018 se pose : Vladimir Poutine a décidé de faire appel aux oligarques et sociétés privées pour soutenir le financement « de nouvelles infrastructures - stades, routes - qui devront être aménagées pour cet événement », rapporte Le Figaro. Le milliardaire et propriétaire du club de Chelsea, Roman Abramovitch, a ainsi été contacté pour mettre un peu la main à la poche », a indiqué son porte-parole, John Mann, cité par l'agence RIA Novosti et Le Figaro. Selon des estimations, quelque 37 milliards d'euros seraient nécessaires, « notamment pour les routes et les voies ferrées », conclut le quotidien.

André Figeard