Immobilier européen : La France dans le trio de tête
L’étude mesure l’état du marché résidentiel dans 17 pays sur les 18 que couvre le réseau ERA en Europe. Le constat : l’hexagone fait bonne figure. La capitale a montré une hausse de prix de 20 % en 2010, croissance qui s’est poursuivie, certes « à un rythme moins soutenu », l’année dernière. Mais pour le groupe, il s’agit de « résultats exceptionnels qui vont à l’encontre du mouvement de stabilisation ou baissier observé sur d’autres marchés européens ». Et de quoi hisser le marché français dans le top 3 des pays qui « tirent leur épingle du jeu », avec le Luxembourg et la Belgique, estime le réseau.
Bonnes perspectives pour le marché turc
Deux autres pays, la Suède et la Turquie (comptabilisée dans l’étude), suivent de près. Pour cette première, ERA note certes une baisse des transactions en 2010, mais « qui tient plus au recul de l’offre de logements qu’à un repli des acquéreurs ». Et en conséquence, les prix ont augmenté l’année dernière. La Turquie, enfin, a vu ses ventes progresser de 18 % entre 2010 et 2011, et ses prix de 2 %. « Il est fort probable que le volume de transactions continue son ascension en 2012, ce qui devrait favoriser la hausse des prix, également nourrie par la croissance économique du pays et le recul du chômage », analyse ERA.
Tel n’est pas le cas en Grèce, en République tchèque, à Chypre et en Irlande, des « pays qui cherchent la sortie du tunnel », tant la conjoncture économique est en berne dans ces Etats.