L'immobilier britannique s'enlise

La dernière enquête mensuelle de la Royal Institution of Chartered Surveyors, rendue publique mardi, ne laisse guère planer de doute sur l’état de santé du marché immobilier britannique.

Chaque mois, l’institution demande à ses membres, tous des professionnels de l’immobilier, d’évaluer l’évolution des prix sur une période de trois mois. Elle publie ensuite un solde d’opinion, révélateur de la tendance du marché. En hausse pour le quatrième mois consécutif, ce solde d’opinion a regagné près de deux points en août, à -81 contre -83.1 en juillet. Il reste néanmoins très proche de son plus bas historique de -94.9, touché au mois d’avril après plus de six mois consécutifs de repli.

Conséquence de « l’incapacité d’un grand nombre de candidats à l’accession à obtenir un financement », le nombre moyen de transactions par expert est tombé à 12.7 en août, soit le niveau le plus faible jamais enregistré depuis le lancement de l’étude, en 1978. « Dans certaines régions, certains agents immobiliers signent moins d’une vente par semaine », déplore le RICS.

E.S.