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L'immobilier de luxe parisien pas à la hauteur des attentes des riches étrangers ?

Dans le haut de gamme, une simple adresse ne suffit plus, à en croire Ikory

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Pour le spécialiste de l'immobilier résidentiel Ikory, la capitale doit travailler davantage la qualité de son offre d'appartements haut-de-gamme.

Logements trop petits, insuffisamment équipés en technologie et en services... A en croire le spécialiste de l'immobilier résidentiel Ikory, le haut de gamme de la capitale française ne répond "pas aux besoins de la nouvelle clientèle des millionnaires".

Même si les prix se sont envolés ces quinze dernières années - de près de 160% en 20 ans -, l'immobilier de la capitale reste en retrait comparé aux autres poids lourds du marché du luxe international : "les niveaux élevés au m² cachent une offre largement dominée par les petites surfaces", à l'inverse de Londres ou New York selon Ikory. Preuve en est : 8% des transactions sont le fait d’étrangers à Paris, contre 15% à Big Apple et même 51% dans le centre de la capitale britannique.

"L'adresse" ne suffit plus

L'explication : les plus fortunés sont sensibles à certaines caractéristiques liées à l’objet immobilier, poursuit le réseau. Lesquelles ? "Une adresse, bien sûr, mais aussi un immeuble ou un intérieur portant la griffe d’un grand architecte ou d’un décorateur, un certain art de vivre, des équipements technologiques de pointe, une offre de services, autant d’atouts qui vont le faire entrer dans le club de l’immobilier de luxe". Un mouvement que Paris se doit donc de suivre si elle veut retrouver ses lettres de noblesse.

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André Figeard