L'immobilier, socle de la fortune de Moubarak
Le président en déroute « possèderait ainsi, en dehors de l'Égypte, des propriétés aux États-Unis, en Grande-Bretagne (dont les fils et la mère détiennent la nationalité), en France, en Suisse, en Allemagne, en Espagne et à Dubaï », explique le quotidien. Les partenariats d’affaires, ou « parrainage » lui auraient permis d’accumuler ces richesses alors qu’il était général dans l’armée. Selon Amaney Jamal, professeur à l’université de Princetion, « c'est le modèle appliqué par d'autres dictateurs du Moyen-Orient afin que leur richesse ne soit pas saisie au cours d'un changement de pouvoir. Ces dirigeants prévoient ce cas ».
Rappelons que le clan Ben Ali avait infiltré la quasi-totalité des secteurs de l’économie selon des méthodes comparables. La firme Mac Donald’s aurait refusé de s’implanter en Tunisie à cause de ces participations.