Le Sénat adopte un texte sur le logement indigne en Outre-mer
En Guyane, « 20% des logements n'ont pas l'eau potable et 63% ne sont pas raccordés à l'égout », déclare le rapporteur du texte, Georges Patient. Une situation qui, pour l'heure, échappe à toute réglementation. Le texte introduit donc la notion « d'habitat informel » dans la définition de l'habitat indigne et suggère de le transcrire dans la loi Besson de 1990. Cela permettrait le versement, encadré, d'une aide aux occupants sans droit ni titre de logements. Des milliers de familles pourront désormais bénéficier des plans départementaux d’action pour le logement des personnes défavorisées et voir leurs conditions de vie s’améliorer.
Priorité : loger la population
Outre l’insalubrité de l’habitat, 20 000 foyers à la Réunion espèrent être logés. « Près de 10% de la population des DOM attend l'attribution d'un logement social » s’indigne Georges patient. Le conseil général réunionnais a donc apporté sa garantie d’investir 4 millions d’euros. Pour sa part, la ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a déclaré que « l’objectif était de reconstituer un tissu urbain dégradé ».
Les sénateurs ayant adopté des amendements, le texte doit retourner pour une deuxième lecture à l'Assemblée nationale.