Les Français premiers acheteurs d'immobilier à Londres en 2014
Selon le cabinet de conseil Knight Frank, les Français ont représenté 5 % des acquéreurs étrangers dans la capitale britannique l'an dernier. Soit la première nationalité devant l'Italie et la Russie (4 %), les Etats-Unis et l'Inde (3 %), et enfin l'Arabie Saoudite (1 %). Et si la part des investisseurs français n'est pas près de dépasser les nationaux, qui a représenté 58 % du total d'acquisitions, il n'empêche qu'elle a bondi de quatre places sur un an.
La particularité de ces acheteurs : ils vont à Londres « pour s’installer, et non pour réaliser de l’investissement locatif ou spéculer sur le marché immobilier local », explique Tom Bill, responsable de la recherche résidentielle à Londres pour Knight Frank, cité par Les Echos.
Echapper aux problèmes économiques
Un phénomène chiffré, mais non expliqué. L'attrait de la pierre londonienne tient aussi, selon le responsable, à une « volonté d’échapper aux problèmes économiques en France et dans la zone euro ». Or, une étude récente montrait que la capitale britannique était la 10e ville la plus chère au monde pour le coût de la vie.
Côté français, on fournit peu d'explications. « Il n'y a pas de données publiques sur le sujet », explique Nicolas Doze sur BFM Business, pour qui il s'agit du « tabou ultime » en France. Le journaliste ajoutant que les services de Bercy ne tiennent pas à communiquer sur ces chiffres. Plus de 300 000 Français résideraient outre-Manche, dont 60 % rien que dans le Grand Londres selon le réseau Barnes…
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