BFM Immo
A l étranger

Prix de l'immobilier : Ça baisse toujours, mais moins vite aux USA

-

- - Prdirect

L’amélioration se confirme.

Pour la première fois en près de deux ans, le rythme de la baisse des prix de l’immobilier aux Etats-Unis a reculé en avril, selon une étude de Standard & Poor’s rendue publique mardi. Et si l’agence de notation financière se refuse toujours à prédire un rebond, elle n’hésite pas à parler de « stabilisation dans certains régions ».

Tous les mois, les indices S&P/Case-Shiller mesurent l’évolution des prix de l’immobilier dans les principales métropoles américaines. Le mois d’avril se solde par une nouvelle forte baisse en comparaison annuelle, de 18 % dans les dix principales agglomérations du pays et de 18,1 % dans les vingt premières. Bien que toujours spectaculaire, la correction se fait moins vive : les deux indices avaient reculé de 18,7 % chacun en mars et de 19,4 et 19 % respectivement – leur record historique - en janvier. « Le rythme de la baisse des prix de l’immobilier résidentiel a ralenti en avril », confirme David Blitzer président du comité des indices de Standard & Poor’s. Dans le détail, on observe une amélioration dans treize des vingt agglomérations suivies par l’étude, et on note que chaque ville, à l’exception de Charlotte, fait mieux qu’en mars en comparaison mensuelle.

Alors, est-ce la fin de la baisse ? « Les chiffres d’un seul mois ne permettent pas d’annoncer le retournement du marché, répond David Blitzer, il semble pourtant que des signes de stabilisation du marché sont perceptibles dans certaines régions ». Ainsi, San Francisco, qui connaît encore un recul de 28 % sur douze mois courants, affiche une légère hausse de 0,2 % par rapport au mois de mars. Dallas, qui signe une des meilleures performances en comparaison annuelle (-5 %), enregistre sur un mois un gain de 1,7 %. Et même si « cela prendre du temps avant qu’on puisse déterminer si la reprise est vraiment là », les chiffres dévoilés aujourd’hui montrent que « le regain d’enthousiasme dont témoignent le rebond des marchés d’action et le redémarrage des indices de confiance des ménages touche également le marché immobilier », conclut David Blitzer.

E.S.

BFM Immo