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L'immobilier repose sur les quartiers résidentiels à La Rochelle

Les allées du Mail à La Rochelle

Les allées du Mail à La Rochelle - dr

A La Rochelle, le marché immobilier est à plusieurs vitesses. Intra muros, il est perçu comme actif, contrairement à la périphérie, qui manque de dynamisme. Les quartiers résidentiels - considérés comme des piliers du marché - font recette auprès d’une clientèle aisée, principalement composée de retraités.

Le marché immobilier de La Rochelle est actif. Principalement composé d’une clientèle de retraités venant de l’extérieur, son immobilier dispose de quartiers dynamiques. Des « valeurs sûres », comme le précise Catherine Cattin, responsable de l’agence immobilière de l'Océan.

Un marché équilibré

Le marché immobilier se porte bien dans son ensemble, « principalement grâce à son lien avec celui de Paris », explique Philippe Logeais, responsable de l’agence Orpi. En effet, la clientèle est principalement composée de retraités parisiens qui viennent à La Rochelle pour acquérir des biens secondaires. La reprise du marché parisien semble ainsi influer positivement sur le marché rochelais. La location est poussée par une forte demande que l’on retrouve aussi pour la vente. Philippe Logeais concède que « le marché de la vente est plus délicat », mais néanmoins, il est arrivé à « un bon équilibre ». Ainsi, un trois pièces d’une surface de 68 mètres carrés, en centre ville, à 100 mètres du Vieux Port, a été vendu pour la somme de 280 000 euros, par l’agence Orpi. Soit 4 100 euros le mètre carré. Cependant, certains biens plébiscités affichent une certaine pénurie : Catherine Cattin estime que « les retraités ciblent un appartement en centre ville avec ascenseur. Mais ce type de bien n’est présent que dans les immeubles récents, qui eux, sont rares ».

Une cible principalement extérieure

Provenant en majeure partie de l’extérieur, plus précisément de Paris et des villes limitrophes, le profil des acquéreurs de La Rochelle est atypique. Philippe Logeais va même jusqu’à dire qu’ « une vente sur deux est réalisée pour des clients qui viennent de l’extérieur ». La Rochelle attire également les retraités qui souhaitent acquérir un deuxième, voire même un troisième bien. Les investisseurs se sont, quant à eux, davantage faits sentir à la fin de l’année, avec un goût prononcé pour les petites surfaces. En revanche, les primo-accédants se font plus rares.

Le centre-ville, une valeur sûre

Le dynamisme du marché immobilier de la ville même de La Rochelle commence à se refléter sur la première couronne. Mais cette onde ne s’est pas encore propagée aux deuxième et troisième couronnes, qui manquent encore de mouvement. Les quartiers résidentiels du centre ville comme la Genette, Jéricho, La Trompette, Fettilly et Lafont restent des « secteurs très prisés par les futurs acquéreurs », conclut Catherine Cattin.

Marie-Pierre Haddad