Question à Richard Matha, directeur de l’agence du Crédit foncier à La Rochelle

C'est un marché de seconde main, qui reste actif en raison de l'insuffisance de l'offre. Depuis quelques mois, toutefois, les délais de transaction s'allongent et les acheteurs négocient les prix. Quant aux jeunes couples et aux primo-accédants, ils n'ont généralement pas d'autre choix que de s'installer dans une commune plus ou moins éloignée de La Rochelle. De quelle façon voyez-vous évoluer les prix à l'avenir ? La poursuite de la hausse paraît difficile car les actifs ont de plus en plus de mal à acheter un logement et les banques à boucler le financement. Dans ce contexte, je pense que les prix devraient se tasser, leur inflation n'étant plus soutenue à court terme par la baisse des taux d'intérêt et l'allongement de la durée des crédits.

Propos recueillis par Rodolphe Philippon