Un passé industriel mis au goût du jour
S’il est un peu passé de mode depuis quelques années, le loft reste néanmoins très prisé. Des programmes de réhabilitation sont encore fréquemment mis en route, le plus souvent dans la première et la deuxième couronnes de Lille. « Il y a une quinzaine de mois, un professionnel a racheté une usine désaffectée de 4 400 mètres carrés à Roubaix, qu’il a divisés en soixante-quinze lofts livrés bruts », se souvient Vincent de Bettignies, expert en évaluation immobilière Fnaim à Lesquin et expert à la Cour d’appel de Douai. Le tout s’est vendu comme des petits pains ! ».
Un conseil aux investisseurs : le loft n’est pas le support idéal pour réaliser une plus-value à long terme. « Ce type de produits présente deux avantages principaux : ils sont généralement peu onéreux, et ils permettent à l’acquéreur de réaliser lui-même l’aménagement intérieur, en fonction de ses goûts et à un prix peu élevé. Ils sont plus difficiles à vendre en seconde main », ajoute Vincent de Bettignies.