L'ancienne demeure de Maurice Chevalier mise en vente

Située à Marnes-la-Coquette (92), l’ancienne demeure du chenteur au canotier est mise en vente par le groupe Mercure. En 1952, lorsque Maurice Chevalier achète cette maison malmenée pendant la guerre, il ne lésine pas sur les moyens pour la remettre en parfait état, observe le site de la commune. Après d’importants travaux, yop la boum, la maison en piteux état devient une magnifique villa baptisée La Louque, en hommage au surnom de sa mère. A propos de sa propriété, l’artiste popularisé dans les années folles dira : « elle est si belle que je ne cesse de l'admirer comme si elle appartenait à un autre que moi », rapporte le site de Marnes-la-Coquette.

Une bâtisse exceptionnelle

De toute évidence, les charmes de la demeure forcent l'admiration. Et pour cause, la propriété, à céder pour 8,4 millions d’euros, brille par son environnement remarquable qui rivalise avec les plus beaux coins de paradis. Un écrin de verdure enlace La Louque, qui se trouve en lisière de la majestueuse forêt de Fausses-Reposes et du parc de Marnes. Des arbres centenaires et un théâtre de plein air à colonnades bâtit par l’interprète de Ma Pomme se déploient sur le terrain de plus de 7 750 mètres carrés.

Assurément, l’intérieur n’est pas en reste. La maison, d'un seul étage dans sa partie principale et deux dans l’aile dite de la « tour », comporte sept chambres. Les deux suites dont celle de Maurice Chevalier lui-même se situent au premier étage et possèdent un dressing et un bureau. Les « extras » sont nombreux : caves en sous-sol, bâtiment annexe en guise de garage, bureau-bibliothèque, salle d’eau… Chaque pièce offre une vue imprenable sur le parc laissant la lumière investir les lieux. Enfin, le parc comprend également une sublime fontaine Wallace en hommage au premier baronnet, Richard Wallace, qui a lieu même habité les lieux au 19e siècle. Et ce n’est pas le seul qui a visité ces murs.

Le havre de paix des « grands »

Le site de la ville considérée comme la plus riche de France par habitant rappelle que des hôtes de renom ont profité de ce havre de paix. Marcel Pagnol, Pierre Mendès-France ou encore la môme Édith Piaf prenaient plaisir à rendre visite à leur ami « Momo ». A la mort de l'artiste, en 1972, ce sont les descendants de Tino Rossi qui ont acquis cette demeure, révèle le journal Les Echos.

L’histoire ne dit pas si des acquéreurs potentiels ont pris contact avec le groupe Mercure mais comme le chantait Maurice Chevalier : « Dans la vie, faut pas s’en faire » ! Cette splendide demeure trouvera certainement un futur propriétaire.