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Prix immobilier

Quatre ou cinq pièces dans le 14è arrondissement

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Bien desservi et proche des lycées les plus prestigieux, ce secteur sud parisien offre de beaux appartements de trois chambres et plus dans le triangle Denfert-Alésia-parc Montsouris.

Dans le 14e arrondissement, tous les goûts sont permis. La tranquillité de ses petites rues résidentielles tranche avec l'effervescence de l'avenue du Général-Leclerc et l'ambiance de marché de province de la rue Daguerre. Vert et aéré, le secteur bénéficie d'une bonne desserte, grâce aux gares Montparnasse et Denfert-Rochereau et à la proximité de l'aéroport d'Orly et de l'autoroute A6. « Et la présence des meilleurs lycées à quelques stations de métro seulement constitue un atout majeur », souligne Philippe Guillot, de l'agence Sud Immobilier.

Au nord du lion de bronze de la place Denfert-Rochereau, le secteur Raspail - Edgar-Quinet accueille d'ailleurs les acquéreurs refoulés des 5e et 6e arrondissements. Ils trouvent refuge dans les immeubles haussmanniens du boulevard Raspail où les appartements de trois ou quatre chambres, rares sur le marché, se négocient au bas mot 8 000 euros le mètre carré.

De l'autre côté du cimetière du Montparnasse, inutile de vous attarder dans le secteur Plaisance-Pernety si vous recherchez au moins trois chambres. En s'approchant de la rue d'Alésia, l'offre d'appartements familiaux s'étoffe. Mais vu la densité de la circulation, mieux vaut donner sur cour, comme ce cinq-pièces de 107 m2, au 4e étage d'une résidence récente, avec séjour, salle à manger et trois chambres au calme, vendu 715 000 euros. « C'est la possibilité d'aménager une quatrième chambre qui a séduit les acquéreurs », précise Darry Deluze, de l'agence Century 21 Plaisance Pernety.

Du côté du parc Montsouris, « la vue valorise les biens de 15 à 20 % », chiffre Emmanuel Ducasse, directeur des expertises de Paris au Crédit foncier. S'ils disposent en plus d'une terrasse, leur prix peut dépasser 7 500 euros le mètre carré. Mais, bien qu'à 50 mètres du parc, un 75 m2 sans vue et sans balcon a été cédé à 6 000 euros le mètre carré.

Entre l'avenue René-Coty et l'avenue du Général-Leclerc, le calme « quartier vert » est très apprécié des initiés. Le prix du mètre carré y oscille entre 7 000 et 7 500 euros. Rue Hallé, un cinq-pièces de 125 m2, avec double exposition est-ouest, a ainsi changé de mains pour 945 000 euros. Le secteur recèle quelques perles : dissimulées à l'arrière des immeubles, une poignée de maisons de charme, parfois avec jardin, s'y monnaient allègrement plus de 1 million d'euros.

A la frontière sud de l'arrondissement, depuis l'arrivée du tramway, et malgré une amélioration esthétique très nette, les boulevards des Maréchaux peinent à renouveler leur image. « Pour l'instant, l'effet n'est pas évident. Il n'y a pas encore de demande pour ce quartier, notamment parce qu'il manque de commerces », explique Christine Fumagalli, responsable d'Orpi Alésia Didot Immobilier. Les premiers prix démarrent à 4 900 euros le mètre carré. Porte de Châtillon, dans un immeuble ancien en pierre et briques, un quatre-pièces de 96 m2 avec une chambre de service a ainsi trouvé preneur pour moins de 560 000 euros.

Muriel Breiman

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