De l'immobilier familial et abordable à Nantes

Après une année 2011 particulièrement faste, Nantes a fait partie de ces villes, désormais de plus en plus rares, où les prix ont continué à grimper au deuxième trimestre. Selon les Notaires, les prix ont affiché en moyenne fin juin 2 635€/m². Mais la tendance de fond du marché national a rattrapé le chef-lieu de la Loire-Atlantique : en effet, « si les prix demeurent orientés à la hausse, le volume de transactions se tasse », estime le Crédit Foncier.

Mais quelques secteurs demeurent encore privilégiés, comme l’Est de la ville. Ainsi, le quartier Doulon garde la forme : « le troisième trimestre a été très bon », confie à LaVieImmo.com Vincent Lacoste, responsable de l’agence Lacoste immobilier, qui évoque un marché un forme. Plus abordable que la moyenne - les prix se situent aux alentours de 2 200 euros le mètre carré selon l’expert -, ce secteur attire tout particulièrement une clientèle familiale. Les T3 et T4 trouvent rapidement preneur.

Un marché pour les maisons, même en ville

Dans son palmarès des meilleur taux de crédit en France, Meilleurtaux.com a donné la première place à Nantes. Le courtier observait fin septembre que les établissements accordent aux bons dossiers des taux très favorables, de l'ordre de 3,15 %.

Selon les notaires, il faut en moyenne débourser quelque 293 000 euros pour une maison dans l’agglomération. En ville même, on peut trouver quelques maisons en copropriété, certes moins importantes en taille, mais qui sont donc cédées à plus bas prix : Vincent Lacoste indique ainsi avoir vendu une maisonnette de 44 m² pour 137 000 euros dans le quartier de Doulon, à l’Est.

Pour ce qui est de la location d’appartements, le marché « demeure toujours fluide », relève le Crédit Foncier.

Plus globalement, dans le dernier classement de L’Express des villes où il fait bon vivre , Nantes a retenu l’attention dans les domaines de la famille, l'emploi et les transports. L’important maillage en transports en commun est un atout pour les couples avec et sans enfants désireux de s’installer dans la première ville du Grand Ouest, à deux heures à peine de la capitale.