Logement social : SNCF et RFF mis à contribution

Un quart environ des terrains publics débloqués dans le cadre de l’effort en faveur de la construction de logements sociaux proviennent du parc foncier de la SNCF et du Réseau ferré de France, a indiqué mercredi le gouvernement. Lors de la présentation du projet de loi à la presse, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a précisé que les deux entreprises publiques pouvaient mettre à disposition « près de 500 hectares » de terrains : 350 pour la SNCF et 140 pour le RFF. Les sites identifiés, au nombre de 150, sont répartis dans 120 communes.

Cette liste n’est pas arrêtée, et le recensement de terrains disponibles se poursuit. Le ministre a notamment précisé que la Régie autonome des transports parisiens (RATP) était sollicitée au même titre que la SNCF et le RFF. De son côté, la ministre du Logement, Cécile Duflot, a ajouté qu’« un travail est en cours sur le foncier [public] des ports, fluviaux ou maritimes ».

Réflexions approfondies

Dans un communiqué publié dans le courant de l’après-midi, Frédéric Cuvillier assure qu'« il veillera tout particulièrement à ce que les actes suivent les paroles et que les terrains [identifiés] soient véritablement mis sur le marché et non plus retenus », et ce « même si cela nécessite des réflexions approfondies pour la relocalisation des installations techniques (dépôts de bus, installations ferroviaires...) comme cela peut être le cas pour les terrains dans les sites urbains très denses ».Pour la mise en œuvre des cessions, « une démarche de suivi sera mise en place », ajoute le ministre.

La libération des 2 000 hectares de foncier public annoncé par le gouvernement doit permettre de construire 110 000 logements sociaux et privés, dont près de la moitié en Île-de-France.