BFM Immo
Prix immobilier

Des prix toujours en hausse dans le 3ème arrondissement

La rue de Sévigné, dans le 3ème arrondissement

La rue de Sévigné, dans le 3ème arrondissement - dr

Le marché immobilier du 3ème arrondissement a marqué le pas depuis le début de l’année au niveau de la demande, s’accordent à dire les agents immobiliers. Mais les prix de cet arrondissement central, considéré comme un marché de report, restent à la hausse.

Le 3ème se caractérise avant tout par sa petite taille, comparé aux arrondissements plus excentrés, et englobe en grande partie le Marais. Comportant un large panel de biens et de quartiers, « on y trouve des rues populaires, et d’autres ultra-branchées », constate Christophe Hameline, responsable de l’agence Caractère. Pour ces premières, plus abordables, privilégier l'environnement d’Arts et métiers, limitrophe Beaubourg ou encore la rue Meslay. A l’inverse, la rue des Francs-Bourgeois ou encore la rue des archives, au cœur du Marais, sont l'essence même du bobo-chic.

Des prix du simple au double

La moyenne de prix, bien que variable en fonction de la situation du bien, est comprise dans une fourchette « entre 11 000 et 14 000 euros par mètre carré », indique le professionnel. Ce qui fait que, par exemple, pour un rez-de-chaussée en mauvais état, « les prix débutent à 8 000 euros par mètre carré, tandis que pour un bien de qualité supérieure, ils peuvent atteindre les 16 000 à 18 000 euros le mètre ».

En dépit de ses multiples facettes, l’arrondissement « attire une majorité de secundo-accédants, séduits par ce marché de report » des quartiers luxueux, estime Sylvain Nouallet, directeur d’une agence Orpi. Si l’expert note la présence de quelques primo-accédants, ses clients sont surtout des cadres moyens à supérieurs, de 40,45 ans. « Une clientèle ‘mode’, empreinte de l’esprit parisien », appuie-t-il. Et des acquéreurs qui recherchent tous types d’appartements : du pied-à-terre de 2 ou 3 pièces au familial de 130 à 250 mètres carrés.

Des étrangers un peu moins nombreux

Les étrangers restent présents, « mais sont un peu moins nombreux qu’avant », explique-t-on chez Caractère. « On en rencontre toujours un peu, notamment des Américains et des Italiens, mais beaucoup moins qu’il y a deux ou trois ans », observe Christine Pelosse, chasseur d’appartement, responsable de Homelike Home. Mais c’est sans compter une demande en hausse de la part de Brésiliens et de Chinois, ponctue Christophe Hameline.

Quelques transactions. Chez Orpi, on annonce la vente de deux biens de surface voisine, mais dans des secteurs différents. Le premier bien, situé rue des Quatre fils, non loin des Francs-Bourgeois au cœur du Marais, est un T3 de 52 mètres carrés vendu 525 000 euros. Le second, dans le quartier Guy Môquet, d’une surface 50 mètres carrés mais en T3 également, est parti pour 420 000 euros.

En bref, de tout pour tous les goûts dans le 3ème, mais une seule recommandation : « Les acquéreurs doivent faire attention à ne pas surpayer leur bien », conclut Christine Pelosse.

Léo Monégier