Paris : Le projet d'auberge de jeunesse gigantesque fait débat
Selon sa présidente, Edith Arnoult-Brill qui s’exprime dans les colonnes de Libération, ce projet prend « une ampleur industrielle et Generator a une stratégie tentaculaire ». La Fiaj parle d’une « cannibalisation » d’un concept déjà très ancien. La fédération reproche au groupe des valeurs divergentes : « Nous faisons du tourisme social, encourageant le dialogue interculturel. Notre activité est à ce titre reconnue par l’Unesco. Et de rappeler qu' en France, nos auberges sont agréées par l’Etat, en lien avec les ministères du Tourisme et de la Jeunesse et de la Vie associative ».
En outre, le cœur de la querelle réside dans l’appellation même d’auberge de jeunesse. Edith Arnoult-Brill estime qu’ « ils feraient mieux de s’appeler hôtel low-cost pour jeunes », et indique avoir entamé des démarches auprès d’un cabinet juridique pour labelliser l’appellation, note le quotidien.