14 200 logements vont être construits grâce à la SNCF

Des milliers de logements vont bientôt pousser aux portes de la capitale, sur les terrains de la SNCF. La Ville de Paris et l’exploitant du réseau ferré national viennent de signer un protocole pour construire dans les cinq ans à venir plus de 6 000 logements accessibles sur des emprises ferroviaires et dans le parc de locaux administratifs obsolètes de l'entreprise.

« Ce protocole permettra à terme la construction d'environ 14 200 logements, dont 13 000 sur des emprises ferroviaires. Environ 6 600 pourraient d'ores et déjà être lancés dans cette mandature. Une part importante sera consacrée au logement social », a indiqué hier la Mairie de Paris.

Il fait suite au pacte « Logement pour tous » signé il y a près d’un an avec les principaux acteurs publics et privés du secteur du logement. L’objectif est de produire 10 000 nouveaux logements par an, dont au moins 7 000 logements sociaux.

La programmation prévoit une moyenne de 60 % des surfaces de logement dédiées au logement social et 20 % pour le logement intermédiaire (avec, pour chaque opération, un plancher de 50 % de logements sociaux).

Les sites déjà identifiés

Ces logements seront principalement réalisés par ICF La Sablière, bailleur social de la SNCF, avec le concours technique de la Ville de Paris et une participation au financement des programmes de logements sociaux.

Les secteurs concernés au nord-est sont Ordener-Poissonniers, rond-point de la Chapelle, gare des Mines, Chapelle-Charbon et Hébert, et au sud-est, Bercy-Charenton et Charolais-Rambouillet, confirmant une information du Figaro dévoilée le 16 mars dernier.

Ces six nouvelles opérations d’aménagement seront lancées avant la fin de la mandature. Ainsi, 1 750 logements devraient être produits avant la fin de celle-ci sur un potentiel total de 7 000 logements.

Elles compléteront les opérations Paris Rive Gauche, Clichy Batignolles et Chapelle International, qui produiront 6 000 logements dont 4 800 pendant la mandature, indique la Ville.

Enfin, en complément de ces opérations d’aménagement, une étude du patrimoine immobilier de bureaux est engagée avec la SNCF afin de permettre la transformation des bureaux obsolètes vers du logement. Un avenant au protocole précisant ce patrimoine sera adopté dans les 6 mois.