51 000€ pour 1 m2 ! Qui dit mieux ?

Devinette : savez-vous où se situe le bien le plus cher de France au m² ? Réponse, Quai Anatole France. « Long de 585 mètres, il commence après le quai Voltaire, au niveau de la rue du Bac, et se poursuit par le quai d'Orsay, au départ du boulevard Saint-Germain et au niveau du Palais-Bourbon » nous apprend Wikipédia. Certes ! Mais ce que le dictionnaire en ligne ne nous dit pas, c’est qu’en 2009, se sont vendus deux appartements pour la modique somme de 51 000 € le mètre carré pour le premier et 50.000 € pour le second. Presque une bonne affaire !

9.330 euros de moyenne

Certes, le 7 arrondissement parisien avec le 6ème, sont en tête du hit parade chaque année pour le ratio euros par m². Ainsi, les alentours de l’Eglise Saint Thomas d’Aquin, situés à un jet de pierre du boulevard Saint Germain et de la rue du Bac, étaient affichées en 2009 à 9 330 €/m². Celui des Invalides à 11 270 €. Mais de là à réussir à vendre un appartement plus de 4,5 fois ce prix ! Et pourtant, l’étude Cheuvreux a bel et bien fait signer dans ses bureaux du boulevard, un compromis à ce prix. « C’est vrai, c’est notre record. Et nous sommes assez fiers d’avoir conclu cette affaire » précise Bruno Cheuvreux, patron de la plus grosse étude de notaires Parisienne.

Cinq arrondissements stars !

Néanmoins, si ces chiffres donnent le tournis, si la capitale française à bel et bien comblé en partie son retard par rapport à Londres et New York, respectivement 20 et 15 % plus chers annonce l’agence haut de gamme Barnes, (voir leur résultat par ailleurs) les transactions de ce type ne sont pas non plus légion. A plus de 18.000 € par m², il n’y a eu à Paris que… trente-six transactions en 2009. (NDLR : Source base Bien de la chambre des Notaires). Seuls cinq arrondissements se partagent ce privilège : 4, 6, 7, 8 et 16éme. Après le 7ème, c’est le 6ème qui détient le record du bien vendu le plus cher avec un prix de 28.800 €/m². Une misère ! Et la clientèle dans tout ça ? Eh bien les Français ont du mal à suivre le mouvement. Car lorsqu’il s’agit d’acquérir un bien à plus de cinq millions d’euros, seuls 30 % d’entre eux se retrouvent les heureux propriétaires de ces biens d’exception. (Chiffre Barnes)