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Prix immobilier

L'immobilier francilien à un point d'inflexion ?

MeilleursAgents constate une hausse de la demande à Paris

MeilleursAgents constate une hausse de la demande à Paris - dr

Bonne nouvelle pour le secteur, les acheteurs sont de retour à Paris ! MeilleursAgents constate en effet une hausse de la demande, la première depuis 2011. Pour autant, il ne s’agit pas encore d’une reprise...

Du jamais vu en quatre ans ! En effet, l’immobilier francilien a enregistré en avril 2015 sa première augmentation depuis le retournement du marché mi-2011, indique MeilleursAgents dans son dernier baromètre des prix publié ce jour.

L’indicateur de tension immobilière (ITI), qui compte le nombre d’acheteurs en recherche active pour un bien en vente, atteint 1,2 après de longs mois de stagnation autour de 1. Ce chiffre confirme que les comportements évoluent, « au-delà de la traditionnelle augmentation de la demande au printemps », précise le professionnel.

Pas de retournement de tendance

Selon le site MeilleursAgents.com, les prix moyens ont légèrement augmenté de +0,2 % à Paris, dont +1 % pour les petites surfaces (studios et 2 pièces). Ils ressortent à +0,3 % dans le 93 (Seine-Saint-Denis), à -0,2 % dans le 92 (Hauts-de-Seine) et demeurent inchangés dans les autres départements de Petite et Grande Couronne.

Si cette légère hausse des prix « ne change pas la tendance de fond du marché qui restera durablement orienté à la baisse (...), il se passe néanmoins quelque chose. La psychologie des acheteurs est en train d’évoluer vers plus d’envie et moins de frilosité », reconnaît Sébastien de Lafond, Président et cofondateur de MeilleursAgents.

Pour ce dernier, c’est « un élément de plus pour dire que le marché immobilier est à un point d’inflexion ». Faut-il pour autant y voir les prémices d’une reprise, comme l’a récemment évoqué la Fnaim ?

Sur ce point, MeilleursAgents se montre plus prudent. « Contrairement à ce que nous avons parfois lu ces dernières semaines, nous n’enregistrons pas d’augmentation des volumes d’activité et n’anticipons pas de véritable reprise du marché avant l’année prochaine ».

Julien Mouret