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Prix immobilier

L'immobilier parisien renoue avec la baisse

On compte 1,1 acheteur pour 1 vendeur

On compte 1,1 acheteur pour 1 vendeur - dr

Selon MeilleursAgents, les prix, qui avaient progressé en janvier et février, ont retrouvé en mars leur niveau de la fin 2013. La faiblesse de la demande laisse entrevoir une poursuite de la baisse d'ici la fin de l'année, en dépit de tensions saisonnières au mois le mois.

Un coup en l’air, un coup en bas. Selon le baromètre MeilleursAgents.com, les prix des appartements anciens vendus à Paris se sont repliés de 0,6 % sur un mois en mars, annulant la hausse constatée en février (+0,4 %) et en janvier (+0,3 %). Une hausse dont le groupe rappelle qu’elle n’était que conjoncturelle, « due à un regain saisonnier de demande sur les grandes surfaces, mais aussi à une baisse des taux de crédit plus marquée ».

MeilleursAgents, qui s’attendait néanmoins à ce que cette hausse des prix se poursuive jusqu’à la fin du printemps, explique le repli constaté par « la faiblesse de la demande ». Selon l’indicateur de tension immobilière (ITI) développé par le groupe, on ne compte en effet aujourd’hui 1,1 acheteur pour chaque bien en vente dans la capitale, et jusqu’à seulement 0,6 acheteur pour un vendeur dans certains département de banlieue. Pas de quoi, a priori, soutenir les prix sur le long terme…

Lors de la publication du baromètre du mois de février, le président de MeilleursAgents.com, Sébastien de Lafond, avait estimé que les prix des logements parisiens baisseraient « de 3 à 5 % » sur l’ensemble de l’année.

Emmanuel Salbayre