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Prix immobilier

Les Notaires confirment le ralentissement du marché immobilier

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- - LVF 2007

Contraction accrue des volumes de transactions et hausse moins forte des prix : les derniers indices mensuels des Notaires de Paris – Île-de-France confirment le ralentissement du marché immobilier francilien… sans prédire son retournement. Tous types de logements confondus, les Notaires ont recensé un total de 42 100 ventes en Île-de-France entre les mois de mai et juillet 2008.

Cela représente une baisse de 14% du volume de transactions en comparaison annuelle. Aucun département n’échappe à la correction, et les replis s’étagent entre -9% en Seine-Saint-Denis (4 300 ventes) et -20% dans le Val d’Oise (3 600). Paris accuse une baisse de 17%, pour un total de 9 500 transactions. La baisse concerne aussi bien les appartements (-13%) que les maisons (-15%).

Paris semble encore loin d'une baisse des prix Concernant les prix, « la tendance est partout à la stabilisation, voire à la stagnation […], à l’exception de Paris intra-muros ». Ainsi, en juillet, les prix affichent en glissement annuel une légère hausse de 1% en Grande Couronne, une progression plus marquée de 4% en Petite Couronne, et flambent encore de plus de 10% à Paris. Dans l’ensemble de la région, l’évolution annuelle des prix s’élève à 4.6%, contre 7.3% en juillet 2007 et 12.6% en juillet 2006.

Les Notaires publient leurs indices mensuels avec un décalage de trois mois. Il faudra attendre le début de l'année prochaine pour mesurer l'impact de la crise financière et du resserrement des conditions d'octroi de crédit des banques sur l'immobilier francilien. « Il ne fait pas de doute que le repli des volumes va se poursuivre d’ici la fin de l’année », commente Maurice Mongelard, de la Chambre des Notaires de Paris. En termes de prix, si le mouvement de baisse observé en Grande Couronne a de grande chance de s’accroître, Paris ne semble pas prêt pour la déflation. « Les prix ont grimpé de 10% en juillet. Il faudrait une contraction très forte des volumes pour finir l’année sur une variation négative », estime M. Mongelard.

E.S.

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