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À l'approche des municipales, Airbnb joue la carte de l'apaisement à Paris

Airbnb dévoile une nouvelle campagne de pub

Airbnb dévoile une nouvelle campagne de pub - John Macdougall - AFP

Dans une nouvelle compagne de publicité, Airbnb rappelle ce qu'elle a accompli pour se mettre en conformité avec les règles en vigueur.

À quelques jours des élections municipales, alors que les batailles judiciaires entre Airbnb et Paris pullulent, la plateforme a décidé de jouer la carte de l'apaisement. Dans une nouvelle campagne publicitaire, réalisée par l'agence Belle, Airbnb a mis en avant les efforts que la plateforme de location saisonnière a d'ores et déjà réalisé pour pacifier ses relations avec les Parisiens et la mairie.

Pour cette campagne, intitulée "La société a évolué. Les lois aussi. Et c'est parfaitement louable", Airbnb mise tout d'abord sur un volet digital qui sera complété par des affichages. L’url abnb.co/pour-paris permet aux internautes de découvrir les actions mises en place par le géant américain pour le logement dans la capitale.

Travailler avec les pouvoirs publics

"Depuis dix ans, Airbnb imagine des solutions concrètes et innovantes pour que le tourisme se développe de manière durable. Pour que ce tourisme bénéficie à tous, chacun a besoin d’être accompagné. Nous avons fait le choix d’être aux côtés des Parisiens et de Paris", écrit Airbnb. Les actions sont la limitation à 120 jours de location par an pour les résidences principales, la collecte automatique de la taxe de séjour, ainsi que le partage d'information avec la mairie.

Emmanuel Marill, directeur France d’Airbnb affirme vouloir désormais travailler avec les pouvoirs publics afin "de promouvoir une pratique responsable et durable de la location meublée touristique à Paris, dans le respect des règles et de la fiscalité locales".

Airbnb face aux candidats

La plupart des candidats proposent de réduire la durée maximum de location saisonnière dans la capitale. Au lieu des 120 nuitées, David Belliard (EELV) propose 45 jours, Cédric Villani (LREM dissident) entre 30 et 60 jours, Anne Hidalgo (PS) un référendum dans chaque arrondissement. Rachida Dati (LR), elle, ne veut pas limiter le nombre de nuitées. Agnès Buzyn (LREM) dit vouloir "doubler le nombre de personnes qui s'occupent aujourd'hui du contrôle" des nombres de nuitées autorisées.

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Diane Lacaze