Bertrand Delanoë, contre la fin du plan hivernal

Suite à la fin du plan hivernal mis en place par l’Etat, les centres d’hébergement d’urgence ferment leurs portes. Dans une lettre datée de jeudi, Bertrand Delanoë écrit au secrétaire d’Etat chargé du Logement, Benoist Apparu afin d'« alerter » le gouvernement sur les conséquences de ces fermetures en séries.

Paris et la première couronne seront amputées de 900 places, dès la fin du mois de mars. Ce manque se traduirait par « la remise à la rue de plusieurs centaines de personnes dans la capitale », explique le maire. Pour faire face à l’inadaptation des plans d’hébergement saisonnier, la Ville de Paris s'engage à mettre à disposition de l’Etat des immeubles et des locaux si ce dernier « accepte d’en financer le fonctionnement ».

Des conséquences jugées « inacceptables »

La mairie a déjà commencé à réquisitionner ses gymnases pour une durée temporaire. D'autre part, elle a aussi « mis à disposition de l’Etat et des associations plusieurs immeubles » qui viennent compléter l’offre d’hébergement « structurellement déficitaire en région parisienne ». Bertrand Delanoë qualifie les conséquences sanitaires et sociales, de situations « inacceptables ».