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Hausse de l'investissement en immobilier d'entreprise français

L'investissement en immobilier ne faiblit pas

L'investissement en immobilier ne faiblit pas - dr

Le marché immobilier français a attiré les investisseurs en 2010. Quelque 11 milliards d’euros ont été échangés en 2010, soit une hausse de 42 % par rapport à l’année précédente, indique la note trimestrielle de CB Richard Ellis (CBRE).

Un « rebond notable » a été enregistré par CBRE en 2010 dans l’investissement immobilier, et particulièrement au cours du quatrième trimestre. Ce trimestre « a concentré à lui seul plus de 40 % des engagements de l’année (4,6 milliards d’euros) », soit le meilleur trimestre enregistré depuis la fin 2007, explique CBRE. Les investisseurs institutionnels ont été particulièrement présents, se focalisant sur des actifs sécurisés, « assortis de baux long terme signés avec des locataires solides à des loyers de marché », précise l’étude. Les investisseurs ont particulièrement ciblé le neuf, qui a représenté plus de 50 % des volumes engagés en 2010.

Bons résultats en IDF

La région Île-de-France montre de bons résultats, avec 2,16 millions de mètres carrés placés l’année dernière. Une progression de 15 % par rapport à 2009, malgré un quatrième trimestre timide, qui n’a enregistré « que » 538 700 mètres carrés commercialisés, poursuit CBRE. Le marché, dans son ensemble, s’est cristallisé sur de plus petites surfaces qu’auparavant, la moyenne des transactions étant située à 10 800 mètres carrés, contre 12 700 mètres carrés en moyenne 2000-2009. Paris a concentré à lui seul 43 % de la demande placée francilienne, « une proportion jamais atteinte », explique le groupe. Le secteur de La Défense affiche quant à lui des résultats décevants, avec 154 200 mètres carrés placés, et 7 transactions seulement portant sur plus de 5 000 mètres carrés.

« Des fondamentaux fragiles »

Les perspectives pour 2011demeurent « incertaines, les fondamentaux restant pour l’heure fragiles ». Mais l’étude indique toutefois que « la demande placée pourrait être meilleure qu’en 2010, oscillant entre 2,3 et 2,5 millions d’euros ».

Léo Monégier