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Immobilier

Jeune à Paris : Diplômé, locataire et rêvant de changer de toit

Des jeunes particulièrement touchés par les problèmes de logement

Des jeunes particulièrement touchés par les problèmes de logement - dr

Une enquête réalisée par l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil75) montre que les jeunes qui résident à Paris aspirent à changer de logement.

Loyers, surface, problèmes d’insalubrité… La situation du logement est loin d’être idyllique pour les jeunes, comme révèle l’étude de l’Adil75, réalisée auprès de 500 personnes âgées de 18 à 30 ans. Principalement diplômés (90 % des répondants ont au moins le baccalauréat en poche, tandis que 34 % ont bac +5), les jeunes parisiens sont majoritairement des actifs, célibataires et sont à 84 % locataires de leur logement. 20 % des répondants sont étudiants.

Or, ce sont ceux-ci qui sont « confrontés à un inconfort plus important. Plus de la majorité ne sont pas du tout satisfaits de leur logement », souligne l’Adil75. Et alors qu’un étudiant sur deux réside dans un logement de moins de 20 m², « le coût et la taille du logement sont les principales raisons de leur insatisfaction ». Outre la cherté et la taille du logement (respectivement 51 % et 45 %), les jeunes font face à des problèmes d’humidité (44 %), de plomberie (38 %), ou se plaignent d'avoir des WC sur le pallier (11 %).

47,7 % de jeunes veulent partir

Plus mobiles que leurs aînés, 47,7 % des jeunes font part de leur souhait de changer de toit, à plus de 80 % pour une autre location. Un peu moins de la moitié pour une location vide, un tiers pour un logement social, alors que seuls 16,2 % choisiraient un meublé. Mais parmi les futurs accédants, 75 % « rencontrent des difficultés pour réaliser leur projet, compte tenu principale ment d’un manque d’apport personnel (44%) ».

49 % des jeunes indiquent vivre dans une surface inférieure à 30 m², et 3 % d’entre eux déclarent vivre dans un studio de moins de 9 m², taille en-deçà de laquelle un logement est considéré comme indigne et impropre à la location. A l’inverse, 5 % de chanceux vivent dans des surfaces supérieures à 70 m². Si un peu plus de 11 % ont opté pour la colocation, 5 % sont propriétaires de leur logement, rapporte l’étude. Sans trop de surprises, les deux tiers de ces derniers se disent satisfaits de leur logement, et indiquent disposer « d’une surface moyenne de 57 m² contre 33 m² pour les locataires », précise l’organisme.

André Figeard