Les prix de l'immobilier parisien se maintiennent
Des prix qui font preuve d’une « étonnante résistance ». Selon les notaires d’Ile-de-France, l’immobilier parisien montre peu de mouvement ces derniers mois, même s’ils enregistrent une contraction de 1,6 % sur un an en avril. Ils affichent en médiane 8 160 €/m² (+0,2 % sur trois mois), mais pour les notaires, la baisse – quoique mesurée – est proche : d’après leurs indicateurs avancés, les avant-contrats, la note juge que « les prix de vente devraient revenir autour de 8 100 euros dans la Capitale les prochains mois ».
La petite couronne suit la capitale : « les prix des maisons anciennes ont globalement stagné du quatrième trimestre 2013 au premier trimestre 2014. Mais, en un an, le recul atteint 1,5% dans les Hauts-de-Seine et 2,1% en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne », précisent les notaires. Mais la grande couronne voit ses prix orientés à la baisse : -0,8 % dans le Val-de-Marne, -2 % en Seine-et-Marne et dans les Yvelines, et -2,1 % dans l’Essonne.
Acheteurs et vendeurs pas sur la même longueur d'onde
« Il fallait dépenser 294 400 euros au 1er trimestre 2014 pour devenir propriétaire d’une maison ancienne en Ile-de-France », indique la note. Soit 20 700 euros et 6,6 % de moins qu’au point haut du troisième trimestre 2011.
Côté ventes, c’est aussi le status quo : « les vendeurs et les acquéreurs peinent à s’entendre, et l’offre et la demande se rencontrent difficilement. Le marché fonctionne toujours au ralenti ». Si au premier trimestre 2014 les transactions ont été de 3 % supérieures à la même période en 2013, on reste loin des niveaux habituellement attendus en Ile-de-France. Tendance qui devrait se poursuivre à l’aune des avant-contrats de vente.
« A moyen terme, le scénario d’un lent ajustement des prix semble le plus probable. Il ne pourrait être interrompu que par une reprise forte des ventes », conclut la note.