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L’immobilier d’entreprise parisien se "réinternationalise"

Le quartier d'affaires de La Défense

Le quartier d'affaires de La Défense - dr

L’intérêt des investisseurs étrangers pour le marché de l’immobilier d’entreprise a eu tendance à décliner ces dernières années au profit du marché domestique. La tendance revient aujourd’hui : Knight Frank estime à 56 % la part de fonds de provenance étrangère dans ce marché.

Les nouveaux acteurs qui apparaissent proviennent du Golfe ou d’Asie. Ainsi, « le fonds de pension sud coréen (NPS), après avoir réalisé la plus grosse acquisition européenne de l’année avec le Sony Center de Berlin, s’intéresse à la région parisienne », explique le conseil en immobilier d’entreprise. Mais ce sont les allemands qui restent le plus friands de l’investissement francilien : « traditionnellement très implantés sur le marché français, ils représentent à eux seuls plus de la moitié des investissements étrangers ».

Le critère de la nationalité est moins opérant

Mais le découpage de la structure des fonds en fonction de l’origine des investisseurs peut devenir très hasardeux. « Un acquéreur peut agir en nom propre ou pour le compte de tiers, il peut aussi intervenir au travers d’une ou de plusieurs de ses multiples structures, chargées de collecter et de placer des fonds d’origines diverses. Ce critère de nationalité est donc de moins en moins opérant pour décrire la réalité d’un marché qui s’est mondialisé en même temps que ses acteurs et qui s’est complexifié en même temps qu’il se financiarisait », assure l’expert.

Léo Monégier