Vers une baisse des prix de l'immobilier de prestige en 2011 ?
La hausse des prix des biens les plus luxueux dans la capitale et à Neuilly en 2010 est due à l’accumulation de trois facteurs, selon Barnes. En premier lieu, figure la faiblesse de l’offre, qui s’explique par le fait que « les vendeurs potentiels ne veulent pas en effet mettre leur bien sur le marché avant d'avoir acheté eux-mêmes un nouveau bien ». Ensuite, le pouvoir d'attraction de Paris, qui est loin de s'affaiblir et appelle toujours plus d'étranger. Enfin, la baisse historique des taux d’intérêt d’emprunt immobilier, participant également au mouvement haussier, explique l’expert. En dépit d’un marché qui « semble jouer au yoyo », et qui rend toute étude de l’évolution des prix par cycles difficile, Barnes indique toutefois avoir « le sentiment d'arriver à la fin d'un cycle qui devrait se traduire, par une phase de stabilité ».
Deux facteurs de stabilisation
Une stabilité rendue favorable par la remontée brutale des taux d’intérêt, ainsi que par l’anticipation par certains propriétaires de la taxe sur les plus-values réalisées sur la vente de la résidence principale. Si une telle mesure est pour l’heure une menace virtuelle en 2011, la peur de l’impôt appellerait « un afflux de nouveaux biens (qui) constituerait une excellente nouvelle pour le marché dont les stocks sont aujourd'hui au plus bas », conclut le conseil en immobilier.