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Prix immobilier

Des biens jusqu’à 46 000€ du mètre carré à Paris

Montmartre et son effet "carte postale"

Montmartre et son effet "carte postale" - dr

Les appartements d’exception parisiens ne connaissent pas la crise. Certains immeubles ont atteint 46 000 euros le mètre carré en 2010, et la clientèle étrangère en redemande. 50 % des acquéreurs de biens de plus de trois millions d’euros sont étrangers.

L’immobilier de luxe parisien repart de plus belle, après avoir subi lui aussi la crise en 2008. Un appartement s'est récemment vendu au prix de 46 000 euros par mètre carré, dans la rive gauche de la capitale. Le hic, c’est que ce type de biens n'est plus la cible des nationaux, mais des clients étrangers : « au-delà de 3 millions d’euros, 50 % des acquéreurs n’ont pas la nationalité française ou possèdent une résidence fiscale hors du territoire », indiquent Les Echos. « Les Brésiliens sont très nombreux, des Indiens, des Pakistanais, des Chinois grossissent les rangs des Russes et des Américains qui sont revenus. Posséder un appartement à Paris est un signe extérieur d’appartenance sociale important dans le monde », déclare au quotidien Nicolas Pettex, directeur commercial du réseau Daniel Féau. Mais si ce marché se porte très bien, seuls 1 091 ménages très aisés ont signé des transactions supérieures à un million d’euro en 2009, selon le quotidien.

Un seul bien a atteint 2 millions dans le 11ème en 2010

La localisation des biens de luxe n’évolue pas ; ce sont toujours les mêmes quartiers qui gardent la cote : « les acheteurs recherchent les quartiers 'carte postale' de Paris avec vue sur Seine, tour Eiffel, Rive gauche ou Montmartre à la rigueur », précise Alexander Kraft, président de Sotheby’s International Realty France & Monaco. Situé dans le centre de la capitale, le marché du luxe rechigne encore à s’aventurer au-delà, dans les quartiers périphériques. « En 2010, trois transactions dépassent le million dans le 20ème, un seul bien a atteint les 2 millions dans le 11ème arrondissement pourtant réputé cher et branché », conclut le quotidien.

Léo Monégier