Le surprenant hôtel W ouvrira ses portes à Paris en février
Le ton est donné. « Avec l'ouverture du W Paris - Opéra, les amateurs de mode et jet-setters peuvent désormais voyager avec W de New York à Londres et Paris », explique Eva Ziegler, directrice mondiale des marques, W Hotels Worldwide et Le Méridien.
L’hôtel de cinq étages, qui ouvrira au public le 14 février dans le prestigieux quartier de l’opéra, est idéalement placé : à deux pas côté des Galeries Lafayette et du Printemps.
Il prend ses quartiers dans un immeuble haussmannien classique. Mais le but affiché par W Hotels, filiale du groupe Starwood, « est de transformer ce bâtiment historique en un hôtel W qui brille littéralement grâce à des détails, matériaux et technologies innovants et inattendus », explique Diego Gronda, directeur du cabinet RGe.
« Un mur numérique ondulant »
L'originalité du bâtiment tient au fait qu'il est organisé autour d' « un mur numérique ondulant rétroéclairé qui (en) définit le cœur », explique W Hotels. Un mur dont l’ambiance évoluera « en fonction de la saison, de l'évènement, de l'heure », fait savoir l'hôtel dans un communiqué. L’édifice, bien que terriblement « 2.0 », conservera néanmoins certains éléments classiques - qui ont même été restaurés pour l’occasion - comme ses colonnes ornementées, ou encore ses plafonds en voûte.
91 chambres, 20 suites et 2 « suites présidentielles »
W Paris-Opéra comprendra 91 chambres, 20 suites et deux suites « Extreme WOW », expression toute choisie pour décrire ses « suites présidentielles ». Ces dernières sont assorties d'un dressing room, d'une salle de bains en marbre blanc et d'une cheminée décorative, pour une surface de 88 mètres carrés. Le W Paris-Opéra est le dernier établissement de W Hotels en date à avoir ouvert, après le W London Leicester Square, inauguré cette année.
A noter que Starwood s'est séparé cette année de deux grands noms de l'hôtellerie de luxe parisienne : le Crillon, au début de l'année, pour 250 millions d'euros. Le Concorde Montparnasse a quant à lui été cédé en septembre, pour quelque 87 millions d'euros. Enfin, une information du Parisien indiquait début décembre que le groupe pourrait se séparer du Martinez, à Cannes, ce qu'a démenti le groupe.