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Tension sur le logement à Porto-Vecchio

Porto-Vecchio n'est pas reconnue zone tendue

Porto-Vecchio n'est pas reconnue zone tendue - Wikimedia Commons

Non reconnue zone tendue par la loi Alur, la ville de Porto-Vecchio (Corse du sud) souffre pourtant de loyers élevés.

Alors que 28 agglomérations de plus de 50 000 habitants, dont Bastia, ont été reconnues « zones tendues » en France, Porto-Vecchio échappe à ce traitement. Elle le « mériterait pourtant », explique l'Adil à Corse Matin.

« Avec un loyer mensuel médian de 500 euros pour un studio, 700 pour un F2 et 1 000 pour un appartement de quatre pièces dans le canton de Porto-Vecchio, le marché local de l'immobilier est comparable à celui des grandes villes » selon le quotidien. En plus de ce niveau élevé, certains bailleurs n'hésitent pas à pratique des « augmentations arbitraires de loyer malgré la législation » indique Maria-Francesca Buttafoghi, conseillère à l'Adil 2A.

« Grand nombre de contentieux »

L'organisme, qui aide les particuliers locataires ou propriétaires en cas de litige dans les rapports locatifs, estime qu'il y a un « grand nombre de contentieux » dans la région. « Il n'est pas rare par exemple qu'un bailleur se permette de donner congé à son locataire avant le terme du bail, ce qui est interdit », précise la conseillère de l'Adil.

Sur l'ensemble du territoire, ce sont les litiges liés à la garantie qui arrivent en tête selon une récente enquête de la Confédération générale du logement (CGL).

André Figeard