Immobilier : Le luxe dans une forme insolente
Alors que le retournement semble gagner l’immobilier, le segment du luxe ne plie pas. Le phénomène, déjà évoqué fin 2011, semble s’inscrire durablement dans l’économie. En témoignent les derniers résultats publiés par Sotheby’s IR, qui font état d’une « activité extraordinaire des transactions conclues durant le 4ème trimestre 2011, malgré les inquiétudes économiques mondiales ».
En augmentation de 21 % par rapport au troisième trimestre, le nombre de ventes n’a en effet cessé de croître. Au point de signer un dernier « trimestre record », avec 135 ventes de biens de plus de 1,5 million d’euros en moyenne, pour un volume global de vente de 206 millions d’euros, explique le groupe.
L'effet « valeur refuge » exacerbé par la crise
« Il semble que la crise persistante de la zone euro a un effet positif sur le marché haut de gamme qui est devenu une valeur refuge non seulement pour les Français, mais pour un grand nombre d’acheteurs internationaux à la recherche d’investissements alternatifs », analyse Alexander Kraft, PDG de Sotheby’s IR France. Autrefois réservé aux investisseurs britanniques et américains, le luxe passe aujourd'hui entre les mains des acquéreurs russes, au point qu'ils représentent « la nationalité étrangère la plus importante » sur ce segment en France.
L’année 2012 commence sous les meilleurs auspices, donc, Sotheby’s constatant même déjà « un nombre important de d’actes authentiques » et de compromis de vente...