Quimper vend une partie de son patrimoine immobilier
Comme de nombreuses villes ont choisi de le faire - Courbevoie, Chambéry ou Dieppe pour ne citer qu'elles - Quimper (Finistère) veut céder une partie de son parc immobilier.
Pour des considérations budgétaires, la municipalité entend ainsi se séparer d'un pan de patrimoine "vieillissant, coûteux et éparpillé", explique à Ouest-France Georges-Philippe Fontaine, adjoint aux finances. Selon l'élu, l'immobilier de Quimper "est trop éclaté, donc pas pratique pour nos agents. Nous devons tout réorganiser, pendant notre mandat, pour obtenir des locaux plus adaptés, plus modernes, moins coûteux", assure-t-il. Il ne s'agit pas de brader les biens de qualité, "ceux-là, on les garde", au contraire des "verrues coûteuses et peu adaptées", insiste l'élu dans les colonnes du quotidien.
Production de logements
Au total, 500 bâtiments environ sont concernés, des biens divers et variés qui vont des maisons et appartements aux simples toilettes publiques.
Il est difficile de savoir combien seront vendus ou ce qu'ils rapporteront, mais cette politique de cessions bénéficiera notamment au logement en ville, assurent les élus. Cette stratégie sera en effet au service de "l’attractivité du centre-ville et la production de 500 logements par an à Quimper", conclut Guillaume Menguy, adjoint à l’urbanisme.