Sécheresse : La Bretagne craint pour son eau potable

Depuis le 1er avril, il n’a plu que 0,2 mm à Brest, soit 99 % de moins que ce qu’il était attendu. La première conséquence est que le débit des rivières a perdu 25 % de son volume par rapport à la normale. Un problème de taille pour une région qui compte pour 80 % sur les rivières et les barrages dans ses besoins en eau. Cette caractéristique environnementale est due à des nappes phréatiques assez rares dans le sous-sol granitique du pays de Breizh. Selon le Bureau de recherches géologiques et minières (GPRM), cité par Les Echos, « les pluies efficaces ont été irrégulières et parfois insuffisantes » ces six derniers mois.

Des réserves limitées

L’eau est souvent source de polémique en Bretagne, lorsqu’elle n’est pas polluée par les algues vertes ou l’élevage, ses réserves sont insuffisantes. La région ne compte qu’une trentaine de barrages et des systèmes de captages sur ses différentes rivières. Mais, selon Les Echos, le Syndicat mixte de production d'eau potable du Bassin rennais, prétend vouloir développer les usines de production dédiées au traitement de l’eau afin d’assurer un approvisionnement constant et sûr en été.

Le soleil attire le touriste

Néanmoins la région n’est pas encore en alerte du point de vue de la sécheresse, il a suffisamment plu cet hiver en Bretagne. Et tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, si les agriculteurs craignent une pénurie, c’est une aubaine pour les professionnels du tourisme. Les beaux jours coïncident avec le lancement d’une campagne de publicité ans les couloirs du métro parisien. Ils espèrent pouvoir bénéficier de retombées économiques supérieures aux prévisions grâce à ce regain de soleil.