Quelques semaines de sursis pour la demeure du chaos
Après neuf ans de querelle, aucune décision n’a été prise quant à la sauvegarde de l’ « œuvre d’art », prônée par de nombreux partisans ou sa destruction demandée par la municipalité et certains riverains, au nom du respect du code de l’urbanisme (cliquez ici).
L’audience s’est poursuivie mardi, et l'arrêt de la cour de cassation du 2007 a en effet été mis en délibéré après que l'avocat général a requis la remise en état des lieux.
De son côté, Thierry Ehrmann a invoqué l'article R 421-1 de la loi Malraux, selon lequel « les oeuvres d'art ne sont pas soumises à permis de construire lorsqu'elles n'excèdent pas 12 mètres de hauteur », reprochant à la municipalité de s'acharner dans son négationnisme artistique.
Le sort de la demeure du chaos devrait enfin être fixé le 16 décembre prochain.
A.R.